Aujourd’hui en France, Internet et imprimerie ne font plus qu’un. Une photo prise à partir d’un smartphone peut être instantanément personnalisée et imprimée en ligne pour une banderole, un objet publicitaire d’entreprise, un Beach flag, etc.
Mais c’est une chose de prendre une photo ou de créer un logo et une autre d’en faire un visuel captivant et agréable à regarder, car il faut prendre en compte différents éléments tels que :
- Le mode colorimétrique des fichiers.
- Le format des images.
- Les dimensions de chaque élément graphique du visuel.
- La mise en page.
Ces éléments sont assez déterminants dans le secteur de l’impression et du graphisme. Il est donc important que vous en sachiez suffisamment pour mieux aborder vos projets d’impression sur oriflamme.
Pourquoi choisir le mode colorimétrique CMJN
CMJN signifie Cyan – Magenta – Jaune – Noir : ce sont les couleurs d’encre utilisées pendant les procédés d’impression. La combinaison des encres cyan, magenta et jaune produisent le noir.
RVB signifie Rouge – Vert – Bleu : les combinaisons de couleur rouge, verte et bleue produisent le blanc.
Ce sont les couleurs utilisées par vos moniteurs pour afficher une image à l’écran.
Le mode RVB utilise les encres pour mélanger les couleurs à l’écran. En imprimerie, ce mode colorimétrique fait apparaître les images souvent plus foncées. Il n’est donc recommandé que pour des images web.
Le mode CMJN en revanche utilise la couleur pour mélanger les encres sur support imprimé (papier, voile d’oriflamme, toile publicitaire, etc.). Pour toutes vos créations de visuels à imprimer, il est donc souhaitable d’utiliser des images en mode CMJN.
De cette façon, grâce aux imprimantes professionnelles de l’industrie du textile, les images que vous imprimerez correspondront parfaitement à celles affichées à l’écran de votre ordinateur. C’est tout l’avantage de l’impression à l’encre UV.
Mais attention, les fichiers JPEG sont souvent enregistrés en mode RVB, vérifiez bien la qualité de vos images JPEG avant de passer commande.
Une résolution de 50 à 150 PPP
Qu’il s’agisse d’image à afficher sur écran ou à imprimer sur une toile, la résolution est un facteur déterminant dans la qualité d’un visuel. Elle est la finesse même des détails visibles sur une image. En imprimerie, on la recommande généralement haute pour que le visuel imprimé ressorte net.
Prenons par exemple le cas d’un fichier JPEG ou PNG à imprimer
La résolution d’un fichier JPEG ou PNG dépend du nombre de PPP (Pixel Par Pouce). Plus l’image a de pixels par pouce, plus elle offre d’informations sur la composition de ses couleurs et plus elle est parfaite après impression. En revanche, le nombre de pixels par pouce diminue quand on agrandit une image. Il n’est donc pas étonnant qu’une image soit haute résolution en petit format, mais basse résolution une fois agrandie.
Voilà pourquoi la résolution standard en industrie d’impression pour des formats JPEG, PNG ou TIFF est de 300 PPP. Toutefois, vous pouvez utiliser des résolutions d’images différentes et mieux adaptées aux matières imprimables pour produits publicitaires que vous souhaitez imprimer.
Pour vos impressions sur oriflamme, drapeau publicitaire ou PLV par exemple, vous pouvez choisir des résolutions de visuel de 50 à 100 ou 150 ppp.
Utiliser si possible des images vectorielles
On peut créer un visuel d’oriflammes de mille et une manières différentes. Mais pour obtenir un rendu de haute qualité en impression, il est souhaitable d’utiliser des images vectorielles, en particulier pour des impressions de logo.
Quels avantages ?
Les images vectorielles sont créées à partir d’équations géométriques servant à placer les points, les lignes et les formes les uns par rapport aux autres. Ces équations sont automatiquement recalculées à chaque fois que l’image est modifiée. Cela permet donc d’agrandir ou de rétrécir un visuel sans pour autant perdre la qualité de l’image.
Voici quelques types de fichiers communs pour chaque type d’image.
| Images matricielles | Images vectorielle |
| JPEG | |
| PNG | AI |
| TIFF | EPS |
| GIF | SVG |
Le fond perdu : la règle magique de l’imprimeur
Pour préparer des fichiers à imprimer sur une toile publicitaire ou un support papier, il est important de comprendre l’importance des fonds perdus. C’est un élément important en imprimerie qui a beaucoup évolué avec l’apparition de l’impression numérique et de nouvelles machines.
Toujours ajouter un fond perdu
Très souvent oublié, le fond perdu est un élément indispensable dans le montage de visuels graphiques à imprimer aussi bien sur toile que sur format A4, A3, etc.
De quoi s’agit-il ?
Lorsque vous créez un visuel ou un document à imprimer, l’impression en elle-même se fait sur une toile beaucoup plus grande que la taille du document. Peu importe la technique d’impression utilisée, il va falloir recouper la toile afin de se débarrasser des liserés, puis l’adapter avec précision aux contours du visuel qui y imprimé.
Le concept de fond perdu va tout simplement consister à ajouter des marges de sécurité à chaque côté du document, de manière à s’assurer que la recoupe n’ait aucun impact sur le document.
Quelles dimensions de fond prévoir pour une impression parfaite ?
Les fonds perdus en impression vont de 3 mm à 5 mm selon la taille du visuel. En clair, un document qui ferait 21 cm de large devrait être adapté à un format de 22 cm si on prévoit l’espace de fond perdu. Ce qui est largement suffisant pour ne pas avoir de liseré blanc une fois que sera fait le massicotage.
Depuis l’arrivée de la publication assistée par ordinateur, le monde du caractère imprimé a bien changé. La géométrie et le design prennent de plus en plus le pas sur la lisibilité et le public aime naturellement.
Mais peu importe l’idée que vous souhaitez suggérer ou évoquer dans un visuel publicitaire, il ne faut pas perdre de vue que le but premier d’un caractère typographique c’est d’être lu.
Pour en savoir plus, nous vous conseillons de vous référer aux pages suivantes :